BANCALE de Sylvie Del Cotto
Sam 30 Sep 2017 - 9:18
Résumé
Zoé part à la recherche de son père biologique. Sans lui, elle se sent bancale, un peu comme une chaise à trois pieds. Sortant de sa zone de confort, elle part sur les traces de ses géniteurs potentiels. De la Floride aux Cyclades, en passant par le Sri Lanka, la Camargue, l'Aquitaine et l'Aveyron, elle se fond dans leurs vies respectives pour les approcher en douceur. Peut-être aussi pour s'épargner trop de déception. Au cours de cette quête courageuse, Zoé va se découvrir plus forte qu'elle ne le croyait. Même si les obstacles ne manquent pas, elle avance, poussée par le besoin de rencontrer ce grand inconnu.
201 pages
Librinova
14 Septembre 2017
Librinova
14 Septembre 2017
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Re: BANCALE de Sylvie Del Cotto
Sam 30 Sep 2017 - 11:18
Je remercie chaleureusement Sylvie Del Cotto pour ce service-presse
Sylvie Del Cotto, traductrice pour les éditions Hugo Romance et J'ai Lu, a deux romans à son actif, Bancale étant le second qu'elle publie en autoédition, avec Librinova.
Elle nous relate l'aventure, la quête, de Zoé, fiancée à une rock star, bien décidée à mettre un visage, déclencher le face à face avec un père qu'elle n'a jamais connu. Pourquoi ? Pour ne pas se sentir "bancale" le jour de son mariage, avoir la force de traverser l'église. Se sentir entière et équilibrée, comme une chaise sur ses quatre pieds. Pour cela, baluchon sur l'épaule, elle se met à parcourir le monde, abandonnant sa zone de confort et ses certitudes.
De Miami au Sri Lanka, des îles grecques à la France, nous suivons Zoé, un personnage des plus humains dans ce voyage emplit de doutes, de dangers et d'émerveillements.
Nous suivons toute son évolution, au fil de ses rencontres, de ses mésaventures, ses déceptions et ses joies. C'est une héroïne qui n'a de cesse de se façonner et de sortir du moule dans lequel elle s'est embourbée depuis trop longtemps. A trente ans, elle se découvre de nouvelles facettes, de nouveaux plaisirs de la vie, une meilleure connaissance de soi ; c'est un voyage initiatique, ou le "soi" se révèle, s'apaise autant qu'il se nerve.
L'humanité cabossée est mise en avant, tant par Zoé que par les personnages qu'elle rencontre, tous identifiables par leur background, leur psychologie et leurs interactions avec la jeune femme. Leur rôle influence forcément l'héroïne et la guide sur de nouveaux sentiers, bien que le but principal reste de retrouver "David Thomas."
Ne dit-on pas que ce qui compte, ce n'est pas l'arrivée mais le voyage en lui-même ? Comment parvenir à son objectif ? L'apprentissage avant la sagesse.
Ces allures de tour du monde nous plonge dans de superbes panoramas, des descriptions soignées, travaillées, au point que l'on pourrait sentir l'oppression de la chaleur de Miami, la douceur de l'eau dans les îles grecques ou la plénitude au Sri Lanka.
Il y a quelques actions qui font grimper la tension, notre inquiétude ; l'autrice s'est plu à glisser quelques éléments "thriller" pour aggrémenter ce roman contemporain. Si l'on peut apprécier ces retournements de situation, ponctuées par des passages soutenant les émotions et le relationnel de Zoé, on peut parfois regretter une lenteur qui finit par s'installer, et rendre la lecture un peu pesante, surtout à partir de la seconde moitié du roman. Le crescendo grimpe, grimpe, grimpe et l'on redescend petit à petit, perdant les frissons des premières pages. Peut-être aurait-il fallu garder ce côté "tension" jusqu'au bout ?
Quoiqu'il en soit, Bancale pose des questions tortueuses qui, dans le fond, n'ont pas vraiment leurs réponses ou chacune d'elles sont propres à l'individu qui se les pose. Quelle est la place du père ? Est-il indispensable pour se sentir entier ? Qui est le "père", celui qui éduque ou celui qui procrée ? Quelles leçons peut-on tirer de l'abandon ou, encore, de l'espoir ? Devons-nous nous attendre à forcément être déçus dans cette quête que l'on peut considérer comme existentielle ?
Bancale nous présente une Zoé touchante, humaine, striée de fêlures, qui ne cesse de s'interroger sur les fondements de sa vie et de ce qui la compose aujourd'hui. Une héroïne forte, téméraire et sensible au monde qui l'entoure.
C'est un livre qui fait voyager autant que s'interroger.
"Ne pleure pas, c'est pour ton bien".
Sylvie Del Cotto, traductrice pour les éditions Hugo Romance et J'ai Lu, a deux romans à son actif, Bancale étant le second qu'elle publie en autoédition, avec Librinova.
Elle nous relate l'aventure, la quête, de Zoé, fiancée à une rock star, bien décidée à mettre un visage, déclencher le face à face avec un père qu'elle n'a jamais connu. Pourquoi ? Pour ne pas se sentir "bancale" le jour de son mariage, avoir la force de traverser l'église. Se sentir entière et équilibrée, comme une chaise sur ses quatre pieds. Pour cela, baluchon sur l'épaule, elle se met à parcourir le monde, abandonnant sa zone de confort et ses certitudes.
De Miami au Sri Lanka, des îles grecques à la France, nous suivons Zoé, un personnage des plus humains dans ce voyage emplit de doutes, de dangers et d'émerveillements.
Nous suivons toute son évolution, au fil de ses rencontres, de ses mésaventures, ses déceptions et ses joies. C'est une héroïne qui n'a de cesse de se façonner et de sortir du moule dans lequel elle s'est embourbée depuis trop longtemps. A trente ans, elle se découvre de nouvelles facettes, de nouveaux plaisirs de la vie, une meilleure connaissance de soi ; c'est un voyage initiatique, ou le "soi" se révèle, s'apaise autant qu'il se nerve.
L'humanité cabossée est mise en avant, tant par Zoé que par les personnages qu'elle rencontre, tous identifiables par leur background, leur psychologie et leurs interactions avec la jeune femme. Leur rôle influence forcément l'héroïne et la guide sur de nouveaux sentiers, bien que le but principal reste de retrouver "David Thomas."
Ne dit-on pas que ce qui compte, ce n'est pas l'arrivée mais le voyage en lui-même ? Comment parvenir à son objectif ? L'apprentissage avant la sagesse.
Ces allures de tour du monde nous plonge dans de superbes panoramas, des descriptions soignées, travaillées, au point que l'on pourrait sentir l'oppression de la chaleur de Miami, la douceur de l'eau dans les îles grecques ou la plénitude au Sri Lanka.
Il y a quelques actions qui font grimper la tension, notre inquiétude ; l'autrice s'est plu à glisser quelques éléments "thriller" pour aggrémenter ce roman contemporain. Si l'on peut apprécier ces retournements de situation, ponctuées par des passages soutenant les émotions et le relationnel de Zoé, on peut parfois regretter une lenteur qui finit par s'installer, et rendre la lecture un peu pesante, surtout à partir de la seconde moitié du roman. Le crescendo grimpe, grimpe, grimpe et l'on redescend petit à petit, perdant les frissons des premières pages. Peut-être aurait-il fallu garder ce côté "tension" jusqu'au bout ?
Quoiqu'il en soit, Bancale pose des questions tortueuses qui, dans le fond, n'ont pas vraiment leurs réponses ou chacune d'elles sont propres à l'individu qui se les pose. Quelle est la place du père ? Est-il indispensable pour se sentir entier ? Qui est le "père", celui qui éduque ou celui qui procrée ? Quelles leçons peut-on tirer de l'abandon ou, encore, de l'espoir ? Devons-nous nous attendre à forcément être déçus dans cette quête que l'on peut considérer comme existentielle ?
Bancale nous présente une Zoé touchante, humaine, striée de fêlures, qui ne cesse de s'interroger sur les fondements de sa vie et de ce qui la compose aujourd'hui. Une héroïne forte, téméraire et sensible au monde qui l'entoure.
C'est un livre qui fait voyager autant que s'interroger.
"Ne pleure pas, c'est pour ton bien".
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