Sur les ailes d'un livre

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Alexiane Th.
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LA FIÈVRE DU LÉZARD de Laurent Carstens Empty LA FIÈVRE DU LÉZARD de Laurent Carstens

Mer 13 Sep 2017 - 18:40
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Résumé


Quels liens étranges pourraient exister entre des gamins braqueurs de banques dans le Buenos Aires des années 60 et un gigantesque crâne de dinosaure récemment découvert en Patagonie ?

Ludovic Daussoy, paléontologue au Muséum d'histoire naturelle de Paris, est invité à identifier le spécimen. Lorsqu'il s'envole pour l'Argentine, il pense que ce ne sera qu'une courte escapade scientifique comme tant d'autres.

Il a tort.

D'obscurs secrets se dissimulent encore sous les pierres...

Laurent Carstens embarque ses lecteurs dans une aventure hors du commun. Du Niger à l'Argentine, Ludovic Daussoy, paléontologue réputé, se retrouve pris dans une spirale infernale de violence et de meurtres. Les pierres n'ont pas livré tous leurs secrets...
Mêlant habilement des faits réels et de solides bases scientifiques, Laurent Carstens signe avec ce premier roman un extraordinaire voyage qui mène aux frontières de l'impossible.


560 pages
Auto-Edition
07 Juillet 2016



Dernière édition par Lana le Mer 13 Sep 2017 - 20:39, édité 1 fois (Raison : Mise en page)
Alexiane Th.
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LA FIÈVRE DU LÉZARD de Laurent Carstens Empty Re: LA FIÈVRE DU LÉZARD de Laurent Carstens

Mer 13 Sep 2017 - 18:44

Je remercie tout d'abord Laurent Carstens pour ce service-presse !

Laurent Carstens nous propose son tout premier roman, un Thriller sur fond de paléontologie et de science poussée, avec un soupçon de voyage. Du dépaysement, un cerveau en ébullition, de la découverte, du mystère, un brin d’action et nous obtenons un cocktail somme toute intéressant.

La Fièvre du Lézard met en scène Ludovic Daussoy, un quadragénaire passionné par son métier, toujours en cavale d’un pays à l’autre pour mieux fuir l’étouffement d’une vie parisienne. Lorsque l’opportunité se présente de partir en Argentine et renfiler ses bottes de paléontologiste sur le terrain, il n’hésite pas une seconde. L’occasion est trop belle. Malheureusement, tout ne se déroule pas comme prévu et c’est une course contre la montre qu’il va devoir affronter.

Laurent Carstens nous plonge tout de suite dans le vif du sujet – ou presque – dès les premières pages. La base principale, le noyau de l’intrigue, est posée, nous découvrons ce qui va en retourner et ce qui attend le héros.

Si ce début est prometteur, il faut néanmoins s’attendre à une mise en place qui suit très lente. L’échiquier se met doucement en place ; les pièces bougent une à une, de telle sorte que nous ignorons vraiment où souhaite en venir monsieur Carstens. Au point que l’on se demande « Un intérêt véritable à nous présenter tel sujet ? Tel souvenir ? Telle action ? » On se laisse envahir par le doute, jusqu’au crescendo final où le puzzle se met en place et nous en venons à regretter de ne pas avoir prêté une attention plus particulière aux indices et autres détails disséminés depuis le premier chapitre, leurrés par notre impatience.

La Fièvre du Lézard est un sacré pavé et il faut beaucoup de patience pour, petit à petit, en briser chaque couche de la coquille et découvrir ce que nous réserve ce livre. De la patience et beaucoup de curiosité, l’envie de sortir de ses sentiers battus pour engranger de nouvelles connaissances de manière ludique, gonfler un peu plus sa culture.  

Si le déroulement de l’intrigue est long, la bobine semblant parfois interminable, notre impatience est néanmoins temporisée par les multiples protagonistes qui gravitent autour de Ludovic – chacun avec sa propre distance. Nous pouvons particulièrement apprécier le soin apporté au background de ces personnages ; aucun n’est lisse, si tant est qu’ils sont des personnages secondaires. Ils ont leur propre caractère, leurs propres tics, leur propre passé. La psychologie fait partie intégrante de ce récit, liée par l’intrigue en elle-même et la diversité des héros. Tout comme les relations entre eux. Le côté relationnel est aussi présent – ainsi qu’une romance.
M’est avis que la psychologie sert beaucoup un Thriller comme cet ouvrage où certaines situations poussent les individus dans leurs retranchements émotionnels. Laurent Carstens à jouer sur ce plan scientifique et humain.

L’auteur alterne entre l’emploi d’un narrateur interne (Ludovic) et celui d’un narrateur extérieur au récit, où il s’octroie une plus grande liberté pour mettre en scène les personnages et les diverses actions ou époques (années 60) Le point de vue de Ludovic, bien qu’interne, a lui aussi quelques libertés étant donné que le parti pris est celui d’un récit « raconté » et non « vécu » à l’instant T. Les multiples points de vus peuvent parfois prendre au dépourvu et nous perdre un peu, mais la concentration est de mise, surtout pour suivre au mieux les événements quels qu’ils soient.  

Ce que j’ai pu regretter ce sont quelques erreurs : des mots en trop ou des fautes, tout simplement. Rien de bien méchant, mais qui peuvent gêner certains à la lecture. En soi, la plume de Laurent Carstens soutient très bien son intrigue, sachant simplifier les discours scientifiques au gré des dialogues ou de la narration – notamment celle de Ludovic, qu’il ponctue très souvent par un humour sympathique, propre à alléger le texte et sa compréhension.

La Fièvre du Lézard est un roman qui réclame de la concentration, de la curiosité et une bonne disposition à se laisser guider les yeux fermés pour atteindre l’apothéose de l’intrigue, le point final. C’est un livre qui nous permet de nous évader et de s’arracher les cheveux pour rassembler les pièces du puzzle. C’est un ouvrage qui garde son cap, jusqu’à hisser la voile aux cinquante, cent dernières pages et nous fait accoster sur l’illumination ultime « Ah, d’accord ! C’était ça ! ».

Enfilez votre chapeau, vos bottes et soyez prêts à rejoindre Ludovic dans une aventure qu’il n’est pas prêt d’oublier. De quoi faire rougir Indiana Jones. Peut-être ? A votre tour d'en juger !
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