SUR LE PARCOURS D'EMI de Thierry Jaegle
Mar 14 Nov 2017 - 11:15
Résumé
Sur le parcours d'Emi…. naît d’un drame qui a bouleversé la vie du jeune Alexandre. Lors de son passage de vie à trépas, il y sera de nouveau confronté en étudiant son parcours terrestre. Dans ce but, l’hôte Emi va l'accompagner dans un travail de rédemption nécessaire à la rencontre de l'Éternel. Le dialogue engagé nous amènera au cœur d'un secret familial. Secret dans lequel l’hôte masque sa part de responsabilité, secret pour lequel ses amis, Paul et Christy, vont suivre Alexandre dans sa recherche. Ces derniers vont partager avec lui de nombreuses péripéties à travers les grandes métropoles du monde, pour achever leur périple à Phuket un certain 26 décembre 2004.
192 pages
Autoédition numérique
22 février 2015
Autoédition numérique
22 février 2015
Re: SUR LE PARCOURS D'EMI de Thierry Jaegle
Mar 14 Nov 2017 - 11:29
Sur le parcours d’Emi n’est pas le premier roman de l’auteur, mais bien le second après Histoire d’Homme. Artiste dans l’âme, Thierry Jaegle se penche désormais sur l’écriture en mêlant l’un de ses plaisirs de la vie : la poésie, puis ses propres expériences jusqu’à des faits de société.
Ici, il nous propose un thème particulier : la rédemption.
Alexandre, jeune homme de dix-huit ans, se retrouve confronté à « la vie après la mort » et à la nécessité d’avoir à revenir sur ce qui l’y a mené. Pour cela, il est guidé par Emi, un personnage très mystérieux qui doit l’aider à s’interroger assez pour comprendre autant ses erreurs que ses bons choix.
L’histoire n’est qu’un dialogue, la narration se fait par la voix d’Alexandre et les quelques interventions d’Emi. Un tête à tête continu qui prend, au fur et à mesure, des allures de polar. Mi-fantastique, mi-polar, donc, le lecteur est entrainé avec Alexandre dans ses récents souvenirs : le début de la fin. L’évolution du protagoniste principal se fait au fil de sa narration, développée, tiraillée, par les questions et les jugements d’Emi pouvant le pousser dans ses retranchements.
Le tout est soutenu par une élocution écrite très, très soutenue qui peut prendre certains au dépourvu, si on s’attend à un langage plus familier (non vulgaire) d’un jeune homme de dix-huit ans. Etant donné que la narration n’est qu’un dialogue, ce n’est pas plus mal et nous permet une immersion habituelle, souvent souhaitée à la lecture.
Nous ne sommes pas dans le « morbide » ou le trop grand « mysticisme » : le côté fantastique et celui plus réaliste (par l’histoire d’Alexander qui nous fait voyager à travers le monde de par ses aventures) sont bien équilibrés, balancés. Il y a bien entendu un certain crescendo final qui, pour autant, ne nous prend pas de court, au point que l’on se dise : « Mais ! Je n’ai pas signé pour ça ! » C’est naturel, bien imbriqué dans la bobine de l’intrigue.
Plusieurs autres personnages sont évoqués par Alexandre et prennent une place prépondérante dans l’histoire, participant ainsi à la quête rédemptrice du héros : par les actes manqués, les non-dits, les conséquences, ce qu’il advient d’eux …
Sur le parcours d’Emi est un savant mélange de suspense, d’introspections, de remise en question autant des personnages que pour nous, l’on s’interroge sur la vie après la mort sans entrer dans l’apologie de la religion – d’ailleurs, pas évoqué à proprement parlé - et sur l’influence de chacun de nos actes, que ce soit dans notre propre existence ou celle des autres.
Chaque mot, chaque geste a son importance.
Il faut aussi savoir – ou, du moins, apprendre – à porter un regard sur soi et se remettre en question.
Ici, il nous propose un thème particulier : la rédemption.
Alexandre, jeune homme de dix-huit ans, se retrouve confronté à « la vie après la mort » et à la nécessité d’avoir à revenir sur ce qui l’y a mené. Pour cela, il est guidé par Emi, un personnage très mystérieux qui doit l’aider à s’interroger assez pour comprendre autant ses erreurs que ses bons choix.
L’histoire n’est qu’un dialogue, la narration se fait par la voix d’Alexandre et les quelques interventions d’Emi. Un tête à tête continu qui prend, au fur et à mesure, des allures de polar. Mi-fantastique, mi-polar, donc, le lecteur est entrainé avec Alexandre dans ses récents souvenirs : le début de la fin. L’évolution du protagoniste principal se fait au fil de sa narration, développée, tiraillée, par les questions et les jugements d’Emi pouvant le pousser dans ses retranchements.
Le tout est soutenu par une élocution écrite très, très soutenue qui peut prendre certains au dépourvu, si on s’attend à un langage plus familier (non vulgaire) d’un jeune homme de dix-huit ans. Etant donné que la narration n’est qu’un dialogue, ce n’est pas plus mal et nous permet une immersion habituelle, souvent souhaitée à la lecture.
Nous ne sommes pas dans le « morbide » ou le trop grand « mysticisme » : le côté fantastique et celui plus réaliste (par l’histoire d’Alexander qui nous fait voyager à travers le monde de par ses aventures) sont bien équilibrés, balancés. Il y a bien entendu un certain crescendo final qui, pour autant, ne nous prend pas de court, au point que l’on se dise : « Mais ! Je n’ai pas signé pour ça ! » C’est naturel, bien imbriqué dans la bobine de l’intrigue.
Plusieurs autres personnages sont évoqués par Alexandre et prennent une place prépondérante dans l’histoire, participant ainsi à la quête rédemptrice du héros : par les actes manqués, les non-dits, les conséquences, ce qu’il advient d’eux …
Sur le parcours d’Emi est un savant mélange de suspense, d’introspections, de remise en question autant des personnages que pour nous, l’on s’interroge sur la vie après la mort sans entrer dans l’apologie de la religion – d’ailleurs, pas évoqué à proprement parlé - et sur l’influence de chacun de nos actes, que ce soit dans notre propre existence ou celle des autres.
Chaque mot, chaque geste a son importance.
Il faut aussi savoir – ou, du moins, apprendre – à porter un regard sur soi et se remettre en question.
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