LA DENT CASSEES de l'Engrenage de Miskail
Sam 23 Sep 2017 - 12:37
Résumé
Tout n’est que machines, vapeurs et fumées dans les rues crasseuses de Cyrius, capitale de l’empire dévorée par une industrialisation frénétique. Alors que les arts magiques connaissent leurs dernières heures, les guildes s’affrontent à coups de basse politique pour le contrôle du charbon. Autant dire qu’un mort anonyme des quartiers ouvriers ne pèse pas lourd dans l’ordre du monde. Du moins, c’est ce que croyait Ethel en prenant l’enquête …
Lien : La dent cassée de l'Engrenage
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Re: LA DENT CASSEES de l'Engrenage de Miskail
Sam 23 Sep 2017 - 12:42
Miskail est un auteur régulier de la plateforme Fyctia ; bon nombre d’histoire constitue sa palette allant de la New Romance au Young Adult, du Thriller à l’Univers Alternatif. La plume de Miskail est hétéroclite et sait s’adapter aux genres qu’on lui propose.
Il fait preuve d’originalité en nous proposant La Dent cassée de l’Engrenage pour le concours VSD 2018 – Prix Michel Bussi.
Je classe ce récit parmi les débuts très prometteurs et COUP DE CŒUR.
Nous entrons dans un univers steampunk, mêlant fantastique et thriller, aux allures de Bioshock ou encore Dishonored ; un univers que l’on pourrait retrouver dans un jeu-vidéo, un animé manga ou un film à gros budget – pourquoi pas réalisé par Guy Ritchie. Quoiqu’il en soit, Miskail nous propose un monde très riche, alliant magie et technologie rétro’. Il instaure un concept de caste, de bas-quartiers et hauts-quartiers, les pauvres et les riches – schéma récurrent, mais non moins efficace – différents ordres judiciaires et un Empire au bord de l’implosion, sujet aux sombres complots visant à évincer la tête couronnée.
Dans cet univers aux allures quelque peu chaotique sous une apparente structure impériale et sécurisée, Ethel se retrouve mêlée – de par sa fonction – à un étrange meurtre dans les bas-fonds de Cyrus. Une héroïne excellente, atypique, qui brise les codes maintes et maintes fois revus et qui se démarque, dans son univers, par une capacité qui lui est propre.
Ethel est une femme marquée – tant physiquement que dans sa psyché – solitaire. En ressort un cynisme mordant, qui participe à notre hilarité. Sans compter son allure qui n’a strictement rien à voir avec ce que l’on a l’habitude. Dans un monde hypocrite, où tout est quasi fait de faux-semblants, d’un respect pompeux pour la hiérarchie, l’héroïne n’a pas sa langue dans sa poche. En plus d’être « badass », elle hérite d’un très intéressant background et d’une psychologie qui lui est propre, travaillée, aux belles promesses d’introspections poussées.
D’autres personnages gravitent autour d’elle, mais il est encore un peu tôt pour réellement se prononcer sur eux. Même si j’ai beaucoup apprécié l’entrée de Hel que je vous laisse découvrir à votre tour, si l’envie vous en prend. Ainsi qu’Alex, l’inquisiteur.
Il est difficile d’être concis et clair quant à l’intrigue en elle-même, tant elle promet une complexité passionnante par la suite. Quoiqu’il en soit, elle mêle intrigue politique, magie, terrorisme, enquête et une action palpitante et haletante. Le tout servi par la plume de Miskail qui s’améliore d’histoire en histoire ; une écriture percutante, incisive au service d’Ethel, s’appuie sur l’humour, sachant jouer sur l’émotion et la tension de ses personnages et de son lectorat.
Malgré quelques coquilles et une mise en page qui mérite un peu plus d’aération, rien n’entache la lecture et le plaisir de s’immerger dans cet univers steampunk, aux côtés d’une héroïne qui n’a pas terminé de faire rire et de nous émouvoir.
Il fait preuve d’originalité en nous proposant La Dent cassée de l’Engrenage pour le concours VSD 2018 – Prix Michel Bussi.
Je classe ce récit parmi les débuts très prometteurs et COUP DE CŒUR.
Nous entrons dans un univers steampunk, mêlant fantastique et thriller, aux allures de Bioshock ou encore Dishonored ; un univers que l’on pourrait retrouver dans un jeu-vidéo, un animé manga ou un film à gros budget – pourquoi pas réalisé par Guy Ritchie. Quoiqu’il en soit, Miskail nous propose un monde très riche, alliant magie et technologie rétro’. Il instaure un concept de caste, de bas-quartiers et hauts-quartiers, les pauvres et les riches – schéma récurrent, mais non moins efficace – différents ordres judiciaires et un Empire au bord de l’implosion, sujet aux sombres complots visant à évincer la tête couronnée.
Dans cet univers aux allures quelque peu chaotique sous une apparente structure impériale et sécurisée, Ethel se retrouve mêlée – de par sa fonction – à un étrange meurtre dans les bas-fonds de Cyrus. Une héroïne excellente, atypique, qui brise les codes maintes et maintes fois revus et qui se démarque, dans son univers, par une capacité qui lui est propre.
Ethel est une femme marquée – tant physiquement que dans sa psyché – solitaire. En ressort un cynisme mordant, qui participe à notre hilarité. Sans compter son allure qui n’a strictement rien à voir avec ce que l’on a l’habitude. Dans un monde hypocrite, où tout est quasi fait de faux-semblants, d’un respect pompeux pour la hiérarchie, l’héroïne n’a pas sa langue dans sa poche. En plus d’être « badass », elle hérite d’un très intéressant background et d’une psychologie qui lui est propre, travaillée, aux belles promesses d’introspections poussées.
D’autres personnages gravitent autour d’elle, mais il est encore un peu tôt pour réellement se prononcer sur eux. Même si j’ai beaucoup apprécié l’entrée de Hel que je vous laisse découvrir à votre tour, si l’envie vous en prend. Ainsi qu’Alex, l’inquisiteur.
Il est difficile d’être concis et clair quant à l’intrigue en elle-même, tant elle promet une complexité passionnante par la suite. Quoiqu’il en soit, elle mêle intrigue politique, magie, terrorisme, enquête et une action palpitante et haletante. Le tout servi par la plume de Miskail qui s’améliore d’histoire en histoire ; une écriture percutante, incisive au service d’Ethel, s’appuie sur l’humour, sachant jouer sur l’émotion et la tension de ses personnages et de son lectorat.
Malgré quelques coquilles et une mise en page qui mérite un peu plus d’aération, rien n’entache la lecture et le plaisir de s’immerger dans cet univers steampunk, aux côtés d’une héroïne qui n’a pas terminé de faire rire et de nous émouvoir.
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