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AUTANT EN EMPORTE LE VENT de Margaret Mitchell
Dim 10 Jan 2021 - 17:40
Résumé :
1861, Géorgie. A tout juste seize ans, Scarlett O'Hara a devant elle l'avenir radieux d'une riche héritière de Tara, une importante plantation de coton. Mais la guerre civile est sur le point de plonger dans le chaos le pays tout entier, et Scarlett a le coeur brisé : Ashley Wilkes vient d'en épouser une autre. Pour fuir son chagrin, elle va s'installer à Atlanta, impatiente de goûter à l'énergie d'une grande ville. Là, un certain Rhett Butler, à la réputation douteuse de contrebandier, commence à s'intéresser à Scarlett, attiré par son caractère rebelle. Un duel de séduction s'engage alors, et ils vivront ensemble les pires heures du siège d'Atlanta.
2 tomes : 702 pages et 717 pages
Gallmeister
Juin 2020
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Re: AUTANT EN EMPORTE LE VENT de Margaret Mitchell
Dim 10 Jan 2021 - 19:17
2 tomes lus dans le cadre des lectures communes de l’été 2020.
Scarlett O’Hara et Rhett Butler, le couple mythique par excellence. Mais je ne vous parlerai pas de leur histoire d'amour, elle est connue de tous je pense . En apprenant la publication d’une nouvelle traduction chez Gallmeister, j’ai décidé de relire ce monument de la littérature américaine. Et ce fut une très bonne idée !
Dérangeant, agaçant et captivant à la fois. Autant en emporte le vent est un livre écrit par une sudiste sur le Sud de la guerre de Sécession, à lire comme un témoignage historique en ce qui concerne le contexte. Il est vrai que ce n’est pas toujours confortable d’être dans la tête d’une sudiste ! L’auteure ne prend aucun recul et sa plume n’est franchement pas très empathique (Elle a écrit le roman entre 1926 et 1936, pour mémoire Rosa Parks refusa de céder son siège en 1955 soit 6 ans après la mort de l'auteure).
Mais Autant en emporte le vent est avant tout l’histoire de Scarlett. Une héroïne qu’on aime détester parfois. C’est une petite créature insupportable et trop gâtée que l’on découvre au début du roman. Même si les épreuves endurées pendant la guerre la font grandir, je ne peux m’empêcher de souligner qu’elle ne fait preuve de courage que pour des raisons très égoïstes. Sans oublier qu’elle ne semble pas toujours très futée… Vous l’avez compris, je termine le premier tome agacée par la demoiselle, mais surtout complètement captivée par l’aspect historique du roman. Énervante ou pas, la lecture est passionnante.
Le second tome est un véritable coup de cœur pour moi . Il se lit plus facilement, il y a plus d’action, de rythme et j’ai adoré détester Scarlett . Elle est tellement centrée sur elle-même qu’elle ne comprend pas réellement les personnes autour d’elle, les hommes bien sûr, mais aussi la pauvre Melly. Joli personnage cette Mélanie Wilkes. Elle est attachante, incapable de voir le mal, droite et forte, aimante … une amie en or.
Attention, il serait réducteur de ne considérer Scarlett qu’à l’aune de son égoïsme. Sa personnalité est complexe et c’est sans conteste une héroïne inoubliable que Margaret Mitchell a créée avec un talent remarquable. De ces héroïnes qui au fil du temps deviennent des mythes, des références.
Autant en emporte le vent est un roman dense, généreux en descriptions. Les personnages sont particulièrement bien campés et le contexte historique riche en information. À noter que cette nouvelle traduction est une réussite, le texte est fluide, les dialogues plus accessibles.
Si j’ai trouvé Scarlett de plus en plus horripilante voire odieuse, j’étais terriblement triste en refermant le livre. Sans doute de la tristesse pour tout ce gâchis mais aussi celle de quitter les personnages, agaçants ou non…
Scarlett O’Hara et Rhett Butler, le couple mythique par excellence. Mais je ne vous parlerai pas de leur histoire d'amour, elle est connue de tous je pense . En apprenant la publication d’une nouvelle traduction chez Gallmeister, j’ai décidé de relire ce monument de la littérature américaine. Et ce fut une très bonne idée !
Dérangeant, agaçant et captivant à la fois. Autant en emporte le vent est un livre écrit par une sudiste sur le Sud de la guerre de Sécession, à lire comme un témoignage historique en ce qui concerne le contexte. Il est vrai que ce n’est pas toujours confortable d’être dans la tête d’une sudiste ! L’auteure ne prend aucun recul et sa plume n’est franchement pas très empathique (Elle a écrit le roman entre 1926 et 1936, pour mémoire Rosa Parks refusa de céder son siège en 1955 soit 6 ans après la mort de l'auteure).
Mais Autant en emporte le vent est avant tout l’histoire de Scarlett. Une héroïne qu’on aime détester parfois. C’est une petite créature insupportable et trop gâtée que l’on découvre au début du roman. Même si les épreuves endurées pendant la guerre la font grandir, je ne peux m’empêcher de souligner qu’elle ne fait preuve de courage que pour des raisons très égoïstes. Sans oublier qu’elle ne semble pas toujours très futée… Vous l’avez compris, je termine le premier tome agacée par la demoiselle, mais surtout complètement captivée par l’aspect historique du roman. Énervante ou pas, la lecture est passionnante.
Le second tome est un véritable coup de cœur pour moi . Il se lit plus facilement, il y a plus d’action, de rythme et j’ai adoré détester Scarlett . Elle est tellement centrée sur elle-même qu’elle ne comprend pas réellement les personnes autour d’elle, les hommes bien sûr, mais aussi la pauvre Melly. Joli personnage cette Mélanie Wilkes. Elle est attachante, incapable de voir le mal, droite et forte, aimante … une amie en or.
Attention, il serait réducteur de ne considérer Scarlett qu’à l’aune de son égoïsme. Sa personnalité est complexe et c’est sans conteste une héroïne inoubliable que Margaret Mitchell a créée avec un talent remarquable. De ces héroïnes qui au fil du temps deviennent des mythes, des références.
Autant en emporte le vent est un roman dense, généreux en descriptions. Les personnages sont particulièrement bien campés et le contexte historique riche en information. À noter que cette nouvelle traduction est une réussite, le texte est fluide, les dialogues plus accessibles.
Si j’ai trouvé Scarlett de plus en plus horripilante voire odieuse, j’étais terriblement triste en refermant le livre. Sans doute de la tristesse pour tout ce gâchis mais aussi celle de quitter les personnages, agaçants ou non…
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