LES PHOQUES DE MA SŒUR de fréville
Mer 27 Sep 2017 - 14:44
Résumé
(PEUT ETRE LU INDÉPENDAMMENT DES AUTRES TOMES)
La crise de la quarantaine, ce n'est pas que pour les chiens ! Après avoir brillamment échappé aux griffes de sa tante charcutomaniaque dans le premier opus de la trilogie (Le calepin de ma tante), puis magistralement réglé les problèmes de succession érotiques consécutifs à la mort de son père dans le second (Les maîtresses de mon père), Fernand va-t-il succomber aux coups de boutoir existentiels de son épouse ? Accablée par trop de succès, en quête de sens, celle-ci s'est mise en tête de réhabiliter Fucking Bob, leur idole de jeunesse, mis à mal par trente ans d'apérothérapie. Si en plus sa sœur aînée, la forte tête de la famille, dresseuse de phoques dans un parc aquatique de province en détresse financière, s'en mêle, on peut craindre le pire.
189 pages
Romans d'Aujourd'hui
Les Chemins de Tr@verse
Juin 2016
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Re: LES PHOQUES DE MA SŒUR de fréville
Mer 27 Sep 2017 - 16:27
Je remercie Babelio et son mouvement « Masse Critique » de m’avoir sélectionnée pour découvrir ce roman et en dire ce que j’en ai pensé.
Fréville est un écrivain de romans contemporains, comptant environs sept livres à son actif dont : un cas typique de mort subite de nourrisson ou encore Comment sauver l’Afrique en quinze jours.
Les Phoques de ma sœur est le dernier opus d’une trilogie familiale (Le Calepin de ma tante et Les maitresses de mon père sont les premiers de cette petite saga.) Si on peut avoir l’appréhension de ne rien comprendre à l’ouvrage sans avoir lu les précédents, elle est vite balayée dès les premières pages.
Nous découvrons (ou redécouvrons) Fernand, un quadragénaire bien dans sa peau et dans sa vie, troublé par la soudaine perte de morale de sa femme, Maude. Cette dernière ayant accomplie une vie quasi exemplaire, avec un travail mieux que bien payé, une épouse parfaite et aimante, fière de moult qualités … se voit en proie aux doutes essentiels de la vie, que l’on pourrait qualifier de typique, soit : la crise de la quarantaine. Fernand peine à lui faire retrouver le sourire, se laissant balloter au gré des humeurs changeantes de sa femme, jusqu’à ce que cette dernière ait une soudaine illumination : réhabiliter Fucking Bob, leur idole de jeunesse, en plein problème judiciaire. Fernand était loin d’imaginer que ce serait là un nouveau tournant dans sa vie … A plus de quarante ans.
Fréville met en lumières plusieurs interrogations sur le sens de la vie – sans entrer dans le pompeux – ce que chacun attend vraiment de son accomplissement. Que ce soit la notion du couple, de la parentalité, du monde professionnel, de sa famille … c’est une fresque non moralisatrice, mais existentielle.
Plusieurs personnages se confrontent : Fernand, bien sûr, son épouse, Maud, la fameuse sœur, dresseuse de phoques, Isabelle, Fucking Bob … Et les quelques électrons qui se baladent, mais qui pigmentent un peu la trame narrative de ce livre.
La plupart évolue du point de vue de Fernand, ponctué par des souvenirs évoqués ou par des introspections humoristiques, mais non moins percutantes et profondes. Sous cette légèreté se dissimule un pointage du doigt discret sur certains aléas de la vie, qu’ils aient été concrets dans la jeunesse ou actuels, dans la vie d’un adulte. Et rien n’est lourd, redondant, ou usant à la lecture. La personnalité de Fernand, de chacun des protagonistes, nous aident à assimiler les différents messages sans avoir à soupirer.
C’est une aventure humaine, calfeutrée dans une banlieue propre sur elle, dans une famille qui a réussie où se croise et s’entrecroise le passé, le présent et une certaine appréhension sur l’avenir. Vraiment ?
On se prend d’affection pour ce joli petit monde, pour certains diamétralement opposés. Nous nous amusons de leurs différences et originalités ou, à l’inverse, de leur « platitude. » Le background de chacun est travaillé pour mieux soutenir l’intrigue en elle-même, s’il faut en définir une au final.
La plume de Fréville est très, très agréable, aguerrie ; très bonne. Les pages se tournent d’elles-mêmes, sans y prendre garde. La lecture est facile et nous fait passer un agréable moment entre sourires et réflexions. Et l'émotion de quelques retrouvailles.
Fréville est un écrivain de romans contemporains, comptant environs sept livres à son actif dont : un cas typique de mort subite de nourrisson ou encore Comment sauver l’Afrique en quinze jours.
Les Phoques de ma sœur est le dernier opus d’une trilogie familiale (Le Calepin de ma tante et Les maitresses de mon père sont les premiers de cette petite saga.) Si on peut avoir l’appréhension de ne rien comprendre à l’ouvrage sans avoir lu les précédents, elle est vite balayée dès les premières pages.
Nous découvrons (ou redécouvrons) Fernand, un quadragénaire bien dans sa peau et dans sa vie, troublé par la soudaine perte de morale de sa femme, Maude. Cette dernière ayant accomplie une vie quasi exemplaire, avec un travail mieux que bien payé, une épouse parfaite et aimante, fière de moult qualités … se voit en proie aux doutes essentiels de la vie, que l’on pourrait qualifier de typique, soit : la crise de la quarantaine. Fernand peine à lui faire retrouver le sourire, se laissant balloter au gré des humeurs changeantes de sa femme, jusqu’à ce que cette dernière ait une soudaine illumination : réhabiliter Fucking Bob, leur idole de jeunesse, en plein problème judiciaire. Fernand était loin d’imaginer que ce serait là un nouveau tournant dans sa vie … A plus de quarante ans.
Fréville met en lumières plusieurs interrogations sur le sens de la vie – sans entrer dans le pompeux – ce que chacun attend vraiment de son accomplissement. Que ce soit la notion du couple, de la parentalité, du monde professionnel, de sa famille … c’est une fresque non moralisatrice, mais existentielle.
Plusieurs personnages se confrontent : Fernand, bien sûr, son épouse, Maud, la fameuse sœur, dresseuse de phoques, Isabelle, Fucking Bob … Et les quelques électrons qui se baladent, mais qui pigmentent un peu la trame narrative de ce livre.
La plupart évolue du point de vue de Fernand, ponctué par des souvenirs évoqués ou par des introspections humoristiques, mais non moins percutantes et profondes. Sous cette légèreté se dissimule un pointage du doigt discret sur certains aléas de la vie, qu’ils aient été concrets dans la jeunesse ou actuels, dans la vie d’un adulte. Et rien n’est lourd, redondant, ou usant à la lecture. La personnalité de Fernand, de chacun des protagonistes, nous aident à assimiler les différents messages sans avoir à soupirer.
C’est une aventure humaine, calfeutrée dans une banlieue propre sur elle, dans une famille qui a réussie où se croise et s’entrecroise le passé, le présent et une certaine appréhension sur l’avenir. Vraiment ?
On se prend d’affection pour ce joli petit monde, pour certains diamétralement opposés. Nous nous amusons de leurs différences et originalités ou, à l’inverse, de leur « platitude. » Le background de chacun est travaillé pour mieux soutenir l’intrigue en elle-même, s’il faut en définir une au final.
La plume de Fréville est très, très agréable, aguerrie ; très bonne. Les pages se tournent d’elles-mêmes, sans y prendre garde. La lecture est facile et nous fait passer un agréable moment entre sourires et réflexions. Et l'émotion de quelques retrouvailles.
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